Le président élu Trump a nommé mercredi l’ancien représentant d’Hawaï, Tulsi Gabbard, au poste de directeur du renseignement national.
Grande image : L’ancien candidat démocrate à la présidentielle a soutenu Trump plus tôt cette année et a rejoint son équipe de transition présidentielle.
état des lieux : Vétéran de la guerre en Irak et lieutenant-colonel de la réserve de l’armée américaine, Gabbard est un non-interventionniste déclaré.
- Il a rompu avec le consensus de politique étrangère de Washington sur une série de questions, depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qu’il attribue en partie à l’expansion de l’OTAN, jusqu’à la guerre civile syrienne.
- Gabbard a rencontré de manière controversée le dictateur syrien Bashar al-Assad en 2019 et a déclaré qu’il n’était « pas l’ennemi » des États-Unis.
- Il s’agit d’un choix particulièrement prestigieux pour le travail bureaucratique de coordination des agences de renseignement américaines.
entre les lignes: Trump s’est heurté à plusieurs reprises à ses propres agences de renseignement au cours de son premier mandat et s’est engagé à « anéantir » ces agences dès son retour au pouvoir.
Ce qu’il dit : « En tant qu’ancien candidat à l’investiture démocrate à la présidentielle, il bénéficie d’un large soutien dans les deux partis – il est désormais un fier républicain ! » Trump a déclaré dans son annonce.
- « Je sais que Tulsi apportera à notre communauté du renseignement l’esprit intrépide qui a défini son illustre carrière, défendant nos droits constitutionnels et instaurant la paix par la force », a-t-il déclaré.
Flashback : Gabbard a quitté le Parti démocrate en 2022 après l’échec de sa candidature à la présidentielle en 2020.
- Gabbard compte de nombreux partisans dans les médias pro-Trump, comme Tucker Carlson, qui l’a fréquemment interviewée dans son émission Fox News.
Note de l’éditeur : cette histoire a été mise à jour avec la déclaration de Trump et les détails sur les antécédents politiques de Gabbard.